Tchad : Le port de couteau à la hanche , une habitude à la tchadienne
Les couteaux, les machettes et autres outils jugés dangereux, sont utilisés pour intimider, braquer, agresser voire assassiner les paisibles citoyens. Ces armes se vendent comme du gâteau dans toutes les villes au vu et au su des autorités compétentes. Un tour dans la capitale tchadienne suffit pour se rendre à l’évidence, la vente à outrance de ces objets tranchants.
Fabriquées et vendues dans presque tous les marchés de N’Djamena. Dans les transports en commun les porteurs de ces armes font loi. Le port des armes blanches va grandissant en dépit des textes qui interdisent le port de ces armes. Ces objets tranchants sont vendus chaque jour sans inquiétude partout dans les bars, alimentations, agences de voyage par des vendeurs ambulants. Alors qu’en réalité se sont des objets interdits d’être vendus d’une manière anarchique.
Le nombre des gens qui portent les armes blanches à la hanche voir ceux qui en font usage, va croissant, et l’on ignore jusqu’à présent la vraie intention qui les anime. D’après les uns, l’argument avancé serait de se défendre en cas d’agression, pour d’autres, le port de couteau fait partie intégrante de leur mode de vie, un acte de bravoure.
À N’Djamena et dans le Tchad profond, c’est tous les jours que l’on entend parler des agressions, des assassinats, des bagarres dans les débits de boissons soldées part mort d’hommes dans différentes localités en une parfaite illustration de la négligence caractérisées des autorités face à cette situation.
NGARNAISSEM NADJIAL/stagiaire