Tchad : l’inactivité des jeunes, quelles solutions ?
Très souvent les gens confondent être en quête d’emploi avec le mot chômage. Lorsqu’on parle d’un chômeur, c’est quelqu’un qui a travaillé avant d’être déposé. Par contre, quelqu’un qui vient de finir ses études est sur le marché de l’emploi et est en quête d’emploi et non un chômeur.
Cependant, chaque année, les universités du Tchad et ailleurs forment des gens qui après leurs études ne savent quoi faire. Une mentalité qui tue beaucoup. Certaines personnes pensent que certaines filières ne sont pas bonnes pour trouver du travail.
Peut-on croire à une telle pensée, pendant que les médecins, les pharmaciens, les ingénieurs, les agronomes etc. crient chaque jour, tiennent de points de presse pour demander leur intégration à la fonction publique ?
Au Tchad, tout est à refaire car, le mal se trouve partout. Toutes les filières s’équivalent. Tout est question d’orientation de sa jeunesse. Le gouvernement a la possibilité de réduire le taux de chômage et de créer des emplois à ceux en quête d’emploi. Jadis, l’économie tchadienne reposait sur l’agriculture et l’élevage. La terre ne trahit jamais dit-on.
L’état peut très bien aider les jeunes à avoir des champs cultivables. 2.16 millions de terre cultivables disponibles pour un tchadien. Ceci, non seulement pour les occuper mais, les amener à se responsabiliser. Faire qu’il est toujours à manger. Le Tchad deviendra un pays exportateur à haut débit.
L’espace cultivable ne manque pas. Le fameux problème agriculteur – éleveurs ne peut pas empêcher la culture de terre. Nous constatons que la volonté de regagner la terre est là, sauf ce problème récurrent décourage les jeunes, et passent leur temps à jouer aux cartes, remplir les cabarets, devenir de criminels. C’est le pays qui perd, et se ridiculise.