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Présidentielles 2024: une masse propagandiste sans pareil

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Débutée le 14 mars dernier pour une période de 21, la campagne électorale présidentielle de cette année est sans pareille avec une masse propagandiste. De passage des candidats, l’aire inspiré un changement. L’argent votera-t-il à la place des électeurs ? Ou enfin la conscience libre fera son vote dans la crédibilité ?

Le feu maréchal a toujours organisé les élections sauf que la magie des élections l’ont maintenue au pouvoir jusqu’à son dernier souffle. Les trente ans du régime MPS ne sont pas seulement nulles, il y a aussi de bonnes choses réalisées, sauf qu’en mathématiques moins fois plus donne moins. La population ne voit que le côté sombre dudit parti.


À la mort de son père fondateur, les tchadiens ont pensé que tout est prêt pour une alternance, mais malheureusement, trois ans durant le pays est plongé dans la transition et, a pour sa tête le fils du feu Deby. Son autoproclamation comme président de transition a secoué la classe politique tchadienne et même la société civile. Les morts sont enregistrées et les survivants continuent la lutte. Malgré la douleur du peuple, un dialogue dit national inclusif et souverain est organisé pour ressortir le Tchad de ses troubles, c’est en ce moment que les participants vont légitimer le pouvoir du fils avec tous les atouts possibles. Là encore les tchadiens ont trouvé la mort, d’autres exilés.


Comme cela ne suffisait pas, il faut mettre terme à la transition et cela doit se passer par les élections présidentielles. Le 06 mai 2024, les tchadiens sortiront pour voter sur dix candidats, un qui doit être garant de la République. Dans cette course, beaucoup de choses se passe et se voit. Les candidats sont appelés à présenter leurs programmes de société pour convaincre les électeurs qui, voter pour gérer le Tchad.


La course est lancée, mais les discours que les politiciens tiennent ressemblent aux attaques et non aux partages des idées constructives pour lancer le Tchad sur de bonnes voies. Pendant plus de trois décennies, les tchadiens ont vécu le calvaire. Pas d’eau potable, pas d’électricité, toujours insécurité bas son train, la cherté de vie hors normes, pas d’habitat adéquat, tout est cher. Quelque tête vivent comme s’ils étaient au paradis pourtant, les autres souffrent à côté.


Gouverner c’est prévoir. Quand on épuise son pouvoir, il faut passer la main à quelqu’un d’autre pour essayer aussi voir, ce qui peut aider le peuple à ressembler aux hommes innovants.


Les réalités du terrain, le peuple connaît.

Chaque localité a ses besoins que personne n’a pu résoudre. Ce n’est pas maintenant qu’il faut dire si vous me votez je vais faire ceci ou cela. Un adage aurait dit « le mensonge a beau courir que la vérité le rattrapera ». Que les présentateurs des programmes de société soient réalistes avec eux-mêmes pour éviter toutes frustrations après le 6 mai.


Le jeu politique retarde trop. Il faut un peu de concret. Les injures ne modifieront rien. Les linges sales se lavent en famille dit-on, alors à quoi bon sert-il de soulever la natte sur le déchets de son semblable ? Bonne méditation

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