Ennedi-Est : les infirmiers sont agressés à l’hôpital de district de Bahaï de district est aux arrêts
Suite à l’agression des infirmiers de garde hier lundi 08 avril 2024, par des personnes mal intentionnées, le corps soignant de l’hôpital de district de Bahaï, département de Wadi-Hawar, province de l’Ennedi Est observe un arrêt de travail depuis ce matin pour exiger que les auteurs de ces actes soient traduits devant les juridictions compétentes.
Selon les témoins sur place, aux environ de 19 heures un militaire accompagné de deux de ses frères pour le renouvèlement du pansement. Arrivée à la salle de soin, le monsieur constate qu’il n’y a personne. Du cout il voit un infirmier dans la cours: He, ou est docteur ? Pourquoi il n’est pas la ? Un infirmier a-t-il droit au droit au repos ? Viens me nous soigner. Ces questions d’un ton militaire sont accompagnees de violence sur l’infirmier qui n’est pas de grade. Celui a tente de les clamer avant d’aller appeler ses amis de garde.
Pour l’infirmier de garde Fautinan Laurent, pour tout l’hôpital ils étaient que deux a la garde. « Quand le monsieur est arrivé nous sommes a la pédiatrie pour faire des soins. C’est la ou un ami est venu me dire qu’il y a d’autres patients a la salle de soin. Aussitôt j’ai laissé ma collègue et je suis venu pour m’occuper d’eux. Des mon arrivé, ce sont injures. Je leur ai demandé c’est quoi leur problème ? Et c’est des coups que reçois. Ils ont déchiré ma blouse et quand je cherche a me défendre l’un d’eux a enlever le couteau et un autre tente d’enlever son arme et les autres l’on maîtrisé », explique la victime.
« Chaque personne qui tente d’intervenir reçoit elle aussi des coups. Trois infirmiers sont aussi pris en partie », témoigne l’un deux. L’agresseur a proféré des menace a tout le corps soignant. « Vous avez tué ma petite sœur ici et vous voulez nous tuer. Cela ne va pas rester comme ca nous allons venger. C’est a cause de vous que mes parents souffrent ici. Vous venus détruire notre l’hôpital et non pour le travail », a laissé entendre l’agresseur.