A l’aube de la rentrée scolaire 2025-2026, le ministre de l’éducation nationale et de la promotion civique, Dr Aboubakar Assidick Tchoroma se veut rendre obligatoire l’enseignement de l’arabe et du français dans les classes de terminales.

Si longtemps le bilinguisme se chante dans l’administration, le Chef de l’éducation frappe fort les responsables des établissements scolaires à s’assumer pour que les enfants Tchadiens apprennent dans les deux langues officielles: Français et Arabe.

Une décision a salué et mérite un suivi vigoureux. Mais avec quels moyens ? Y-a-t-il la disponibilité et la qualité des enseignants arabophones dans les écoles francophones et les enseignants francophones dans les écoles arabophones ? Les manuels sont-ils disponibles ? Ces enseignants parlent-ils toutes les deux langues pour une meilleure transmission du savoir ?

Déjà partout, la carence des enseignants se fait sentir dans toutes les écoles du Tchad. Au primaire manque des instituteurs pour couvrir les classes pédagogiques. Même constat dans le secondaire et moyen. Alors comment rendre possible cette circulaire ? C’est pourquoi les décisions du Tchad sont toujours jugées des décisions à la va vite.

Tropical Info

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *