Éditorial : Limane valide son cahier de charge tête baissée
Le référendum contesté ci et là a finalement été réalisé. L’équipe de Limane a su donner le meilleur d’elle même pour concrétiser, même si ce n’est pas ce qu’attend les participants du Dnis et les tchadiens.
Les failles dans le processus du référendum sont connues très longtemps, a commencé par sa mise sur pied, le recrutement des agents d’enrôlement, la constitution qui ne fait pas unanimité. Oui c’est dans ces diverses oppositions que l’homme de l’administration du territoire, tête baissée et conscient de son cahier de charge mène son combat de remettre le Tchad debout selon son vouloir. De part le Tchad même si les conditions sont réunies ou pas le référendum est validé. Le résultat c’est pour demain 19 décembre. Le oui remportera et les mêmes faits qui produisent les mêmes effets se verront et seront vécus, à moins que le Dieu du Tchad décide de changer les coeurs.
Le président de transition l’a bien dit que le Tchad est indivisible. Voilà la campagne pour la cause a commencé depuis le camp du gouvernement. Tout le monde est allé battre campagne pour le Oui, c’est-à-dire état unitaire. Dans cet état, tout viendra de la présidence. Or le fédéral c’est un État composé de collectivités politiques autonomes. Les compétences constitionnelles sont partagées entre celle-ci et un gouvernement central. En Allemagne, Brésil, au Canada, aux États-Unis, en Suisse c’est la forme fédérale.
Les pays cités ci-dessus n’ont pas de problèmes comme dans les États unitaires. C’est de çà que certains tchadiens assoiffés du changement veulent l’essayer. Ce n’est pas diviser le pays qu’il est question de référendum.
Comme la question de forme d’État n’est pas comprise, on a toujours pensé qu’il s’agit de diviser le pays et ceux, qui se cachent pour faire de choses illogiques ne veulent pas. Même les enfants qui n’ont pas l’âge de voter votent oui. Les images sur les réseaux sociaux en disent mieux.
L’ école est agonisante, justice paralysée, les employés de part et d’autre entrent en grève parce qu’ils ne sont pas payés et les conditions de vie sont caduques. Tout cela ne dit rien au gouvernement qui veut coûte que coûte rester là au pouvoir en maintenant les autres dans la pauvreté. Oui, le Oui remporterait et l’avenir expliquera mieux.
Tout est fait et c’est fait. Bien ou pas c’est fait. Aux tchadiens de vivre dans l’amour sans hypocrisie.