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CONOREC : Issa Adjidei a su jouer son rôle de diviseur

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Contestée dès les premières heures par beaucoup de partis politiques, et société civile de sa mise en place, la CONOREC au lieu de prouver à ceux qui l’ont contestée par ses bonnes manières, elle montre ses incapacités déjà dans le recrutement et le redéploiement des opérateurs. Trop de bruits qui se transforment en désordre. Si le Président de la CONOREC a la volonté de bien réussir sa mission, ses subalternes sont pour le mensonge et le faux et cela discrédit le besoin du DNIS.


La CONOREC a recruté les agents enrôleurs dans de conditions très médiocres. Ces jeunes braves et forts ont su donner le meilleur d’eux pour la première phase dans la zone méridionale où le résultat est apprécié par ladite CONOREC (108,10%) de réussite. Le coordonnateur de CONOREC a, dans ses interventions dit, que les agents enrôleurs, administrateurs et maintenanciers seront recrutés depuis N’Djamena pour tout le Tchad. Les superviseurs, les accompagnateurs et les distributeurs seront recrutés localement, ce qu’on écoute dans ses audios.


Issa Adjidei, coordonnateur de la CONOREC, a dit que la mission des premiers recrutés est terminée dès leur retour à N’Djamena, déclaration faite lors d’un point de presse le 31 août 2023. Or, lorsque les enrôleurs étaient déployés de N’Djamena dans les sept provinces du Sud, les autorités locales, les jeunes voire certains partis politiques étaient catégoriques. Car, disent-ils qu’ils ont également les jeunes capables de faire ce travail. La CONOREC a dit que ces mêmes agents feront le Nord. Ce qui leur a permis de les laisser travailler, déclarent les opérateurs.


Lorsque le coordonnateur parle des universités à Abéché, au guera et autres, et que ces universitaires seront capables de faire ce travail dans la zone septentrionale, c’est pour dire que les universités de Lai, Sarh, Pala, Doba, Bongor et Moundou ne contiennent pas des étudiants capables de manipuler les ordinateurs? Sur quelle base s’est-il permis de divaguer ainsi? S’interrogent les agents non redéployés et les jeunes du Sud.


Issa Adjidei parle d’incompétence, de savoir faire et du mauvais comportement qui sont les critères qui l’ont amené à disqualifier une partie des enrôleurs du Sud. Sur quel mécanisme et avec quel appareil a-t-il trouvé son résultat ? C’est une mauvaise foi. Une chose qu’il ignore, malgré l’état de certaines machines déployées sur le terrain qui ne tiennent pas, ces opérateurs ont donné le résultat satisfaisant. Les mêmes opérateurs sont à la fois superviseurs, maintenanciers, et administrateurs c’est parce qu’ils ont pris la chose à cœur.


Les horaires de travail normaux au Tchad, c’est de 8h à 15h. Tous les agents qui étaient au Sud, travaillaient de 6h à 23h, parce que la population part au champ le matin et rentre tard le soir. Les fiches F1, papiers d’impression étaient rares par moment il faut attendre des heures pour que ça arrive. Les superviseurs font des kilomètres pour ravitailler ces outils de travail. Que veut dire exactement ce coordonnateur aux agents malheureux ? L’esprit de discrimination a pris le dessus c’est tout.


Issa veut, par son attitude mettre en conflit les autorités du Sud et les jeunes d’une manière générale. Car, par son attitude, il a mis en cause toutes les compétences des universités et instituts universitaires de la zone méridionale, il a même loupé les autorités locales du Sud.


Il parle de laisser la chance aux autres, ce pour dire qu’au Sud, ce ne sont pas des personnes et le Nord que ce sont des personnes? Il n’a aucune raison de faire les tapages humiliants ainsi. Comment comprendre, un recrutement fait à base des tests et enfin retenir ceux qui sont capables de faire le travail et revenir mentir sur les ondes?


Ce que l’on peut comprendre du raisonnement de Issa Adjidei, c’est juste une manière de couvrir son faux qu’il a organisé par le point de presse, c’est pour dénigrer ces jeunes intellectuels déployés au Sud. Sinon il a mis en doute les compétences des universités du Sud, loupé les autorités et jeunes du Sud, pour créer la place à ceux qu’il veut. Car, plusieurs témoignages sont donnés à ce propos. Les nouveaux recrutés, parmi eux, certains n’ont même pas déposé pour le recrutement, ils ont leur nom.


Ce que les agents enrôleurs non redéployés se demandent, pourquoi ce double langage? C’est une manière de semer de troubles dans le milieu jeune, mais son calcul ne peut avantager la transition apaisée.


Pour que les partenaires soient heureux, il faut corriger les erreurs du coordonnateur en reprenant cette révision du fichier électoral, zone septentrionale. Même les frais de formation de ces agents n’ont pas été versés jusque-là. Le président de la CONOREC Liman Mahamat est appelé à revoir sa politique, sinon l’échec est déjà senti.

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