Le coordonnateur national de la CASCIDHO (coordination des associations de la société civile et de défense des droits de l’homme), Mahamat Digadimbaye a animé un point de presse ce jeudi 02 octobre 2025 à l’hôtel Chez Wou à N’Djaména pour indiquer sa position par rapport à la procédure de la révision constitutionnelle en cours.
Selon Mahamat Digadimbaye, coordonnateur national de la CASCIDHO, cette révision technique de la constitution vise à corriger ces insuffisances, tout en garantissant le respect des droits de l’homme, des libertés fondamentales, du pluralisme politique et de l’unité nationale. C’est pourquoi dans leur démarche d’en quête d’information sur le respect de la procédure constitutionnelle, qu’ils ont su qu’en dehors des articles 281 et 283 , toute révision constitutionnelle est autorisée dans le respect de la procédure. Raison pour laquelle, il a affirmé que la procédure de révision constitutionnelle en cours est juste et légale.
Pour Mahamat Digadimbaye, deux ans après l’adoption de la constitution du 17 décembre 2023, plusieurs difficultés pratique sont apparues : contradiction entre la durée des mandats des députés et sénateurs, qui de facto Impacte sur la durée du mandat présidentiel d’où la nécessité de réajustement du mandat présidentiel. Dans la même veine, il déclaré qu’être un Président d’un pays et d’un parti n’est pas incompatible. Au contraire, cette double fonction peut permettre une gouvernance plus cohérante, une stratégie politique plus efficace et une légitimité renforcée. C’est dans ce sens qu’il appelle la société civile tchadienne à soutenir cette réforme et à prendre ses responsabilités .