Education : JRS se préoccupe de l’éducation des enfants réfugiés à l’Est du Tchad
Le service des jésuites pour les réfugiés (JRS) en collaboration avec le ministère de l’éducation nationale et de la promotion civique et le Haut Conseil des nations-Unies pour les réfugiés (UNHCR) a échangé avec les responsables éducatifs des écoles des 13 camps des réfugiés dans l’Est du Tchad pourles 1 et 2 août dernier à Abéché pour une planification réussie à la rentrée 2023-2024.
Répondre et améliorer les besoins éducatifs des enfants réfugiés est une priorité à l’heure où les provinces de l’Est du Tchad font face à l’afflux des réfugiés soudanais depuis le mois d’avril. C’est à cette urgence que le partenaire du système éducatif qu’est le JRS amène les responsables éducatifs de ces zones à penser sur comment faire intégrer les nouveaux élèves réfugiés dans le curricula tchadien et proposer des mesures préventives et de lutte contre l’absentéisme. Cette formation est aussi le lieu d’amener ces responsables à mutualiser les ressources limitées disponibles pour assurer une éducation de qualité aux enfants dans les camps.
Selon le JRS, malgré les efforts consentis pour renforcer le suivi scolaire dans les différentes écoles des réfugiés, il y a une insuffisance de concertation entre les acteurs sur les approches, les stratégies, les mécanismes de suivi par les autorités locales. Le système éducatif dans ces camps fait face à des contraintes liées à la mise en œuvre du plan annuel des activités et l’arrivée des nouveaux réfugiés pour la rentrée prochaine. C’est dans ce contexte qu’il est nécessaire de coordonner les efforts dans la mise en plan des activités courant à renforcer le contrôle et le suivi des activités d’enseignement primaires, moyen et secondaire dans les camps.
Le Délégué provincial de l’éducation de Ouaddaï a indiqué lui, qu’il est nécessaire de faire de planification pour éviter d’aller de gauche à droite. Car dit-il la planification permet de mieux gérer les ressources et atteindre les objectifs fixés dans un laps temps. Il faut noter que l’afflux des nouveaux réfugiés va certainement augmenter le ratio élève/enseignant et élèves/salle à la rentrée prochaine. Une des difficultés que les partenaires au système tchadien doivent s’atteler pour en amont et en aval pour assurer une éducation de qualité et accessible à tous les enfants réfugiés présents sur le sol tchadien.
De retour d’Abéché, Mourabé Ezéchiel