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CASCIDHO : Le Tchad occupe une place alarmante et inquiétante en matière de la corruption dans le monde

Le coordinateur national de la Coordination des Associations de la Société Civile et de Défense des Droits de l’Homme (CASCIDHO) , Mahamat Digadimbaye a officiellement lancé ce jeudi 17 juillet 2025, le congrès extraordinaire de ladite coordination au Ministère des Affaires Étrangères , de L’intégration Africaine et des Tchadiens de l’Étranger pour faire la révision de leurs textes fondamentaux afin de garantir une rénovation en conformité avec la 5e République.

Placé sous le thème : << consolidation des acquis, redynamisation, reforme et rénovation à l’ère de la 5e République >>, ce congrès extraordinaire permet à CASCIDHO d’observer une halte, de jeter un regard sur les rétroviseurs et de faire en toute objectivité, une analyse sur la longue marche afin de fixer le cap, sur la base des attentes de leurs populations et des perspectives nouvelles qu’exigent les fondements de la 5e République.

Pour le coordinateur national, la CASCIDHO dès les premières heures de sa création, il y a aujourd’hui 26 ans , s’est fixée comme principes fondamentaux, la lutte pour la restauration de l’Etat de droit, la démocratie, la promotion et la défense des droits de l’Homme et les libertés fondamentales, le renforcement de la cohésion sociale et l’unité nationale, vivre ensemble, la paix et stabilité. C’est pourquoi il exhorte les congressistes à participer activement aux discussions afin d’apporter des réformes de fond dans le fonctionnement de la CASCIDHO dans la transparence la plus totale et sans tabous, à travers la révision des textes et validation du plan stratégique triennal de la CASCIDHO qui doit poser des jalons de la modernité de leur organisation.

Dans le cadre de la gouvernance, le coordinateur de la CASCIDHO a souligné que selon le rapport des organes des Nations-Unies sur la corruption dans le monde, le Tchad occupe une place alarmante et inquiétante qui les interpelle et exige leur organisation à appuyer sur la sonnette d’alarme pour un changement de comportement. Après leur analyse, le sens du bien public n’existe plus. Les finances dites publiques deviennent des patrimoines privés. Les marchés publics ne sont que de nom et cela se manifeste dans l’avancée très difficile des grands travaux ou de leur arrêt. Les descentes répétitives et inopinées du Chef de l’État sur le terrain explique cette hémorragie, souligne t-il. C’est pourquoi il appelle les congressistes à un débat pour résoudre ces problèmes.

Djitebaye Mayangar Judicaël

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