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Tchad/Santé : Dr tradipraticien Mokembaye Joël veut guérir 100 malades de sida

Dr #Mokembaye #Joël, tradipraticien tchadien, sollicite pour la n-ième fois l’autorisation des autorités sanitaires pour administrer gratuitement son traitement aux malades de l’Hôpital Central de N’Djaména. Sa demande remonte depuis 2018-2019 sans suite. Il affirme pouvoir guérir le Sida et d’autres maladies chroniques.

À une conférence de presse tenue récemment à N’Djaména, Dr #Mokembaye #Joël, tradipraticien bien connu dans la capitale, a lancé un appel aux plus hautes autorités du pays. Il demande au Président de la République, au Premier ministre, ainsi qu’à l’Ordre national des médecins du Tchad, de lui accorder deux jours pour administrer des soins gratuits aux malades hospitalisés, sous observation publique, afin de démontrer l’efficacité de son produit.

« Si les malades ne sont pas soulagés, vous pouvez faire de moi ce que vous voulez », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il est prêt à traiter cent patients séropositifs pendant six mois et garantir leur guérison.

Face aux interrogations des journalistes sur la validité scientifique de son traitement, Dr Mokembaye a présenté des témoignages et des documents qu’il considère comme des preuves de guérison. Toutefois, ces éléments n’ont pas encore été validés par une autorité médicale indépendante.

Le tradipraticien déplore le manque de reconnaissance envers la médecine traditionnelle, souvent reléguée au rang de charlatanisme. Il plaide pour une collaboration entre médecins modernes et tradipraticiens, estimant que « le Tchad appartient à tous, qu’on soit lettré ou illettré ».

Dr Mokembaye a également prévenu que, faute d’un cadre légal pour exercer, il reprendra ses activités dans la rue, comme auparavant, et invite les autorités à ne pas l’entraver tant que ses intentions sont d’ordre humanitaire.

Cette déclaration relance le débat sur la médecine traditionnelle au Tchad, sa régulation, et la nécessité de validation scientifique des traitements proposés, notamment pour des maladies aussi graves que le VIH/Sida.

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