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Tchad : Le MCPL condamne l’arrestation arbitraire et détention du journaliste Monodji Mbaindiguim Olivier

Suite à l’arrestation arbitraire et la détention abusive du directeur de publication du journal Le Pays, Monodji Mbaindiguim Olivier le Mercredi 5 Mars 2025 dans son bureau, Le Mouvement Citoyen pour la Préservation des Libertés (MCPL), à travers un communiqué, demande sa mise en liberté rapide et sans délai.

Selon ce communiqué signé le 8 mars 2025 par le coordonnateur Sosthène Mbernodji, le MCPL constate une violation flagrante et délibérée du Code de procédure pénale et bien plus de la loi N°031 sur le régime de presse au Tchad, qui dépénalise les délits de presse c’est-à-dire le caractère pénal d’un fait infractionnel est enlevé d’où les non-sanctions pénales privatives de liberté. Le journaliste comparait donc libre s’il y a des faits à lui reprochés.

Le MCPL s’interroge, à travers le communiqué, de savoir où est l’urgence pour un mandat d’amener lorsqu’on garde un citoyen des jours consécutifs sans qu’il ne sache le motif réel pour lequel on l’a interpellé ? « La situation actuelle de Monodji Mbaindiguim Olivier est une atteinte aux fondements de la démocratie et de l’État de droit au Tchad. Elle remet en cause tous les acquis de liberté de presse consacrée par notre loi fondamentale durant des décennies. » Renseigne-t-il.

Par ailleurs, le MCPL rappelle que la liberté de presse est consacrée par plusieurs instruments juridiques internationaux auxquels le Tchad, par le biais de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, le Pacte International relatifs aux Droits Civils et Politiques, la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.

Le MCPL demande, à cet effet, sa mise en liberté sans condition et sans délai. Si rien n’est fait jusqu’au lundi 10 mars 2025, des actions de grandes envergures seront entreprises.

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