Le secteur de l’enseignement supérieur est entrain de retrouver ses lettres de noblesse d’antan. Depuis l’arrivée de M. Tom Erdimi en octobre 2022, ce vieux routier de l’enseignement supérieur puisqu’il a été successivement Enseignant-chercheur, Doyen de la faculté des sciences exactes et appliquées et Recteur de l’Université du Tchad. Cet universitaire rompu aux arcanes de l’enseignement supérieur a fourni des efforts inlassables pour permettre aux Universités et Ecoles Normales Supérieures (ENS) du pays qui connaissaient des années élastiques du fait des grèves répétitives des Enseignants et Etudiants, de renouer définitivement avec les rentrées académiques normales.
Avec son génie créateur, il a réussi à mettre l’enseignement supérieur sur les rails. Il a mis les bouchées doubles pour que les cours démarrent en octobre comme par le passé. Ce qui fut fait. Cet enseignant de carrière, depuis plus de deux ans qu’il trône à la tête de ce département ministériel, il fait du dialogue son crédo.
Pour lui, le Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS) est un partenaire privilégié qu’il ne faut jamais négliger. Il faut le considérer comme un partenaire dans le fonctionnement de l’enseignement supérieur. Il faut également mettre à son actif, la réforme de l’Ecole Normale Supérieures (ENS). Il a décidé de mettre un terme à la pagaille qui règne dans ces Ecoles de formation professionnelle depuis les temps immémoriaux. C’est à l’issue du conseil d’administration tenu en décembre de l’année dernière.
Selon lui, ce sont désormais des titulaires de licence en toute filière confondue qui passeront le concours d’entrée en première année de l’ENS. Ils feront deux années de formation et seront mis à la disposition de l’enseignement secondaire. Depuis un certain temps, l’entrée à ces écoles est monnayée par les responsables qui n’hésitent pas à remplir sans honte bue leurs poches.
La décision du Ministre de l’Enseignement Supérieur est saluée par les experts du système éducatif tchadien. Pour eux, l’Ecole Tchadienne est au creux de la vague, donc, il faut mettre l’accent sur la formation de qualité afin de relever le bas niveau des acteurs du système éducatif et des apprenants que l’on ne cesse de décrier.
Quoiqu’on dise, le Ministre de l’Enseignement supérieur le Dr Tom Erdimi sort la tête de l’eau et fait un travail remarquable dans son secteur. Vivement qu’il maintienne , le cap pour le rayonnement de l’enseignement supérieur au Tchad.
Ousmane Béchirmi Abdelmoumine