Société: l’ADHET condamne l’insécurité dans Les Monts de Lame, d’Abtoyour et de Larmanaye
Dans un communiqué de presse, l’alliance des défenseurs des droits humains et de l’environnement (L’ADHET) condamne vigoureusement l’insécurité récurrente dans les Monts de LAM, dans le département d’Abtouyour de LARMANAYE.
Selon le document les dangereuses dégradations de la situation des droits de l’homme caractérisées par des cas de viols, d’assassinats et d’enlèvements de ces derniers jours deviennent de plus en plus inquiétantes et inadmissibles pour un pays qui dispose de tous les dispositifs sécuritaires nécessaires.
Le communiqué de marteler que chacun semaine l’on enregistre des cas d’assassinats ou de braquages tant dans la capitale N’Djamena et dans les provinces. Pourtant poursuit-il, tous les jours, l’on aperçoit de jour et de nuit, un défilé des engins bourrés des agents de Force de Défense et de Sécurité, sans compter la multiplication des commissariats de sécurité publique, des brigades urbaines de gendarmerie et autres compagnies et brigades territoriale en provinces.
Tel qu’il est constaté note le SG Abbas Daouda, est-ce que ces dispositifs de sécurité sont-ils vraiment pour la sécurité des populations ou c’est pour mettre en insécurité les populations ? Ainsi, l’ADHET, tout en condamnant vigoureusement, l’insécurité récurrente dans les Monts de LAM, et celui dans le département d’Abtouyour en passant par celui du 12 janvier à LARMANAYE ayant entrainé des morts, des blessés, l’enlèvement ignobles des femmes, exige l’envoi d’un détachement de veille et de sécurité durable dans tous les départements de cette province.
L’ADHET condamne le viol inacceptable d’une jeune fille par un officier de police dans un commissariat de sécurité publique à N’Djamena. Et attendant l’aboutissement de la poursuite judiciaire, exige des mesures administratives immédiates contre ce prédateur dont son maintien dans le corps de l’effectif de la police nationale n’est plus envisageable, martèle le document.
L’ADHET de s’interroger que comment ne pas mettre la mise en place des mesures d’anticipation et de protection civile et laisser se perpétuer de tels actes pour revenir mettre en œuvre des mesures pour rétablir l’ordre ? Cette manière de procéder doit changer. Et l’ADHET interpelle à cet effet directement le ministre de la Sécurité Publique.
Le document porte la signature du secrétaire général de l’ADHET, Abba Daoud Nandjede ?