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Tchad:Une gestion nébuleuse à l’ENATE

Les élèves de l’école nationale des Techniques d’élevage (ENATE) sont en grève depuis plusieurs mois. Ils réclament le paiement de leurs arriérés de bourse d’études sur fond de l’irresponsabilité de l’administration. Ils accusent 12 mois d’arriéré entre 2022 et 2024, les primes de stage et les primes d’équipement.

Les témoignages anonymes d’étudiants révèlent une gestion funeste des bourses d’étude. Des versements ont été effectués de manière disproportionnée : certains élèves reçoivent 30 000 francs, d’autres 45 000, tandis que d’autres encore obtiennent jusqu’à 80 000 francs. Comment une école de formation peut-elle justifier de telles inégalités ?

Cette situation soulève des questions sur la transparence et l’intégrité de l’administration de cette école qui a longtemps brillé par des comportements schismatiques. Les banques partenaires de cette école se distancient de cette affaire. « Ces consignes ont été données par l’administration de l’école elle-même.  » se désengage une banque ».

Les étudiants sont pris au piège dans un système qui semble privilégier des intérêts obscurs plutôt que leur bien-être. Il existe une certaine déconnexion alarmante entre ceux qui dirigent l’école et ceux qui en sont les bénéficiaires. Les étudiants, qui se battent pour leurs droits, ne demandent qu’une chose : être entendus et soutenus.

Le ministère de l’Élevage doit prendre cette affaire au sérieux. L’ENATE ne doit pas devenir un simple cercle d’affaires où les intérêts financiers priment sur la formation et le développement des compétences. Il est urgent que des actions concrètes soient prises pour rétablir la confiance et garantir un environnement éducatif juste et équitable.

SALAM Info

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